Qualifie l'ensemble non héréditaire des caractères morphologiques et (ou) physiologiques qu'un organisme vivant acquiert par accommodation à un milieu ambiant différent de son mileu d'origine, ou l'organisme vivant ainsi modifié.(Dessin de Gaston Bonnier sur le site https://commons.wikimedia.org - Licence CCO 1.0 Domaine public)
Une plante adventice (ou adventice) est une plante désignée par les jardiniers, les agriculteurs ou les horticulteurs, poussant dans un lieu où elle n'est pas souhaitée, comme le chiendent dans des cultures ou des massifs de fleurs, ou comme ces liserons dans un champ de maïs.
Qualifie un organe qui pousse à un endroit inhabituel, comme des racines qui poussent le long des tiges, ou des fleurs et des fruits qui se développent directement sur le tronc.()
Tissu végétal, le plus souvent dans les racines, les tiges et les feuilles, dont la particularité est de présenter des cavités remplies d'air.
Qualifie une plante angiosperme dont certains sujets présentent des fleurs hermaphrodites (comprenant les 2 sexes sur la même fleur) et d'autres sujets présentent des fleurs unisexuées mâles uniquement.
Qualifie une plante angiosperme portant sur le même pied des fleurs présentant les 2 sexes (hermaphrodites) et des fleurs unisexuées mâles (staminées). La plus connue des plantes andromonoïques est le melon.
Qualifie un mode de dissémination des graines, particulièrement des graines d'arbres, souvent adaptées pour cet usage (ailettes, poils), utilisant le vent comme agent de dispersion.
Qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le vent assure la dispersion du pollen et ainsi la fécondation.
Qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est véhiculé par le vent.
(ou anthelminthiques)Un anthelminthique (ou vermifuge) est une classe de médicament antiparasitaire qui permet d'éradiquer les vers parasites, notamment gastro-intestinaux chez l'homme ou l'animal.
Étymologiquement parlant, ce mot désigne spécifiquement les médicaments luttant contre les helminthoses, c'est-à-dire détruisant les helminthes (chez l'homme, l'animal ou la plante), mais il désigne en réalité plus souvent les antiparasitaires ciblant les nématodes et trématodes (Platyhelminthes) susceptible de parasiter les réseaux sanguin et lymphatique, des tissus conjonctifs ou des organes creux (cavités urogénitales, poumons avec par exemple Syngamus trachea, parasite hématophage des poumons des oiseaux), ainsi que tous les parasites intestinaux de type vers (oxyures, ascaris (Ascaris lumbricoides chez l'Homme), ankylostome, anguillule et ténia en particulier).
Ce sont des pesticides et des biocides au sens des directives européennes concernant ces produits. Ils doivent aussi répondre aux réglementations concernant les médicaments humains et vétérinaires.
On appelle « vermifugation » l'action de vermifuger. Le vermifuge peut se retrouver sous forme de comprimé ou sous forme liquide. Une fois administré, il permet d'éliminer, notamment par les selles, les parasites présents dans l'organisme.
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Extrémité d'une racine, d'une tige, d'une feuille, d'une bractée, d'une fleur ou d'un fruit.
Formant le sommet, situé au sommet (bourgeon apical par exemple)..jpg ){kind=link}
Qualifie un organe (feuille, sépale, pétale, inflorescence, fruit) se terminant par une pointe courte et aigüe.
Excroissance circulaire (pouvant être caduque) caractéristique et propre aux cactées à partir de laquelle partent en faisceaux les épines ou les glochides (sortes de petits poils en hameçons). On peut la considérer comme une réduction des branches (les épines et les glochides représentant une réduction des feuilles) ayant pour objet de réduire l'évaporation. .jpg){kind=link}
Qualifie certaines plantes ne possédant pas de racines, ou dont les racines ne servent pas à leur nourrissement mais seulement à s'accrocher (cas de quelques plantes épiphytes comme les Tillandsies).
qualifie un organe végétal (comme une feuille ou comme les glumes formant l'épi de blé) lorsque celui-ci se termine par une arête (longue pointe étroite et raide).
Mode de dissémination des graines caractérisé par leur projection lors de l'ouverture brutale du fruit qui les contenait arrivé à maturité, comme chez le géranium.
Qualifie une plante dont les fleurs sont capables de se féconder sans aide extérieure (insectes, vent, etc ...), simplement par chute du pollen sur les stigmates. L'autogamie est obligatoire chez certaines espèces dont les boutons floraux ne s'ouvrent pas ou s'ouvrent après la dispersion du pollen (comme chez le blé).
Qualifie une plante (hermaphrodite ou monoïque) dont les organes sexuels femelles de la fleur ne peuvent pas être fécondés par le pollen provenant du même pied (à cause d'un décalage dans la période de maturité des organes mâles et femelles de leurs propres fleurs). Il convient alors de grouper plusieurs variétés de la même espèce pour permettre une fécondation croisée (le pollen d'une variété fécondant les ovules d'une autre et vice-versa).
Qui est placé à l'aisselle d'une feuille (bourgeon, fleur axillaires).
Qualifie un mode de dispersion des graines d'une plante, lorsque cette dispersion se fait par simple gravité (les graines tombent au pied du végétal).
qualifie un organe lorsqu'il est partagé en partie par une fente longitudinale, comme une feuille, un pistil ou la langue du Serpent à sonnettes ci-dessous.(Photo de Jean Beaufort sur le site https://www.publicdomainpictures.net - Licence CCO 1.0 Domaine public)
Qualifie une plante dont le cycle de vie se déroule à cheval sur 2 années consécutives. La première année, la graine germe et la plantule forme ses racines, ses feuilles et ses tiges (généralement en rosette au niveau du sol). La deuxième année, après une dormance hivernale, elle reprend sa croissance de façon plus rapide, fleurit (au printemps ou en été), produit ses graines puis meurt, par exemple la Digitale pourpre ci-dessous..JPG ){kind=link}
Qualifie une plante se développant à partir d'un bulbe et survivant grâce à celui-ci.
Qualifie un végétal (généralement un arbre ou un arbuste) qui perd toutes ses feuilles à la mauvaise saison. On dit qu'il a un feuillage caduc ou que ses feuilles sont caduques.
Qualifie une plante qui pousse de préférence, voire uniquement, sur des sols calcaires (riches en calcium).
Qualifie une plante qui pousse dans des terres acides (Ph inférieur à 7). Dans des sols calcaires (où le fer se dissout difficilement) les plantes calcifuges présentent très vite une chlorose ferrique (décoloration du feuillage, les nervures restant vertes) qui met rapidement leur vie en danger.
Caractère particulier de certaines plantes, principalement de certaines plantes ligneuses, consistant à émettre leurs fleurs directement sur leur tronc ou leurs branches (on dit alors qu'elles sont cauliflores).
Qualifie une plante dont les fleurs, ne s'ouvrant pas, sont pollinisées sans intervention extérieure, avec leur propre pollen. C'est le cas chez plusieurs graminées et chez les Fabacées, particulièrement chez le pois, le haricot ou l'arachide.
Un cultivar est une variété végétale horticole obtenue par sélection humaine, cultivée et reproduite communément dans la filière horticole. Ce peut être le résultat d'une ou plusieurs hybridations.Le terme "cultivar" représente le nom d'une espèce cultivée (noté par convention après le nom de l'espèce 'nom du cultivar', par exemple Rosa gallica 'Duchesse d'Angoulême'), le terme botanique "variété" (noté var.) est un rang taxonomique situé juste en dessous de l'espèce.
En résumé, le substantif "variété" est un terme de la classification botanique et le substantif "cultivar" est un terme de la classification horticole. La variété botanique est un hybride issu d'une espèce, le cultivar horticole est un hybride issu d'une espèce ou d'un autre hybride ou de l'hybride d'un hybride ...
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Qualifie un organe (feuille, pétale) dont la base ou la pointe a la forme d'un coin.
Qualifie ce qui, s'élevant d'abord, retombe ensuite vers le sol (tige, branche).
Qualifie certaines plantes qui ont pour propriété de présenter 2 aspects différents, comme les Dionées sur la même feuille, ou comme le Génépi laineux qui porte des feuilles radicales très découpées et des feuilles caulinaires sessiles, oblongues, au contour entier.
Se dit d'une espèce végétale dont les sexes sont séparés et portés par des pieds différents, mâles ou femelles, comme chez l'Actinidia (Kiwi) par exemple.(Photo de Rob Hille sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0 ou GFDL ou Art libre)
Du latin domos(maison)Qualifie un organe végétal (feuille, tige) qui offre une structure d'accueil spécialement adaptée (tige enflée, stipules, poches foliaires ...) à des organismes vivants (fourmis, acariens, cyanobactéries ...) en échange d'un service (généralement pour combattre des parasites capables de mettre en péril la vie de la plante hôte).
A ne pas confondre avec une galle qui est une excroissance du tissu végétal dûe à une lésion (généralement une piqûre d'insecte).
Plante qui se développe à une distance plus ou moins importante d'un végétal, à partir des racines de ce dernier. C'est l'un des types de reproduction asexuée naturelle de certaines plantes.A ne pas confondre avec le gourmand qui se développe à la base du tronc (fréquemment chez les rosiers).
Voir rejet.
Qualifie une espèce végétale ou animale lorsque celle-ci ne se rencontre spontanément que dans une zone géographique particulière du monde.
Par exemple, la 'Nivéole de Fabre' (Acis fabrei) ci-dessous se rencontre uniquement sur le flanc sud du Mont Ventoux.
(Photo de Katia Diadema sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0 ou Photo de sur le site - Licence GFDL)
Qualifie un mode de dispersion des graines après transit intestinal chez des animaux
Qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par des insectes.
Qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par les insectes.
Evolution d'une espèce qui a obtenu de nouvelles caractéristiques génétiques suite à son adaptation à un habitat (notion introduite en 1922 par le botaniste suédois Turesson).()
Qualifie une plante qui pousse accrochée sur ou dans les rochers, se nourrissant d'éléments trouvés dans l'eau de pluie, de mousses, d'éléments amenés par le vent, etc...
Caractère de structures végétales (feuilles, tiges, inflorescences) se développant sur la feuille vivante d'une plante.
Qualifie une plante se servant d'une autre plante comme support, sans jamais se conduire en parasite envers elle. On les recontre aussi, entre autres possibilités, sur des poteaux, des parois rocheuses ou encore des fils.
Qualifie un mode de dispersion des graines (équipées pour celà de crochets ou autres artifices) par lequel ces dernières sont transportées dans le plumage ou le pelage des animaux.
Grave maladie des poiriers, pommiers, cognassiers, néfliers, buissons ardents, cotonéastres, etc... qui occasionne le flétrissement puis la mort de la plante atteinte.La lutte consite à arracher et brûler les sujets attaqués et à orienter la recherche pour élaborer des cultivars résistants à cette bactérie Erwinia amylovora.
(Photo de Sebastian Stabinger sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0 ou GFDL)
Technique utilisée en agriculture et en horticulture visant à ce qu'une plante se développe hors de sa période normale de croissance (cultures légumières, fruitières et florales) en faisant varier les températures. Pour forcer un bulbe par exemple, on va le conserver au froid pendant un certain temps pour simuler l'hiver (période de dormance) puis le planter en atmosphère chaude pour simuler le printemps et faire démarrer la croissance de la partie aérienne de la plante.
Terme botanique de biologie et de systématique marqué "forma", "fo." ou "f." désignant un rang taxonomique directement inférieur au rang "variété".
Le végétal ainsi qualifié est d'origine naturelle et ne diffère de la variété dont il descend que par une ou plusieurs différences mineures (la couleur ou le goût par exemple).
La nomenclature botanique ne permettant pas d'utiliser plus de 2 épithètes qualifiant le genre du végétal, l'épithète spécifique (l'espèce) + un épithète infraspécifique (généralement la variété), au cas où la variété présente une ou plusieurs formes, l'épithète variétal est abandonné au profit de la seule transcription de la forme (par exemple Crataegus aestivalis var. cerasoides f. luculenta est transcrit Crataegus aestivalis f. luculenta).()
Formation végétale faite d'arbustes ou d'arbrisseaux, correspondant, soit à une forêt en devenir, soit à une zone en cours de dégradation, soit à une zone sans espoir d'évolution (comme une garrigue ou un maquis)..JPG){kind=link}
Qui est recouvert d'une poussière blanchâtre, souvent employé pour parler des champignons.
Formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes. Etablie sur des sols calcaires, c'est un peu, quoique généralement moins dense, l'équivalent du maquis qui pousse, lui, sur des sols siliceux. Les sols y sont secs et les roches y affleurent.
Se dit de parties disposées ou unies 2 à 2 (colonnes géminées en architecture, consonnes ou voyelles géminées en phonétique lorsque la prononciation laisse entendre les deux, etc...). En botanique, qualifie des organes (feuilles, fleurs, fruits, noyaux) réunis par deux.
Sorte de poil se terminant en crochet ou en hameçon rencontré sur certains organes végétaux (tiges, feuilles, fruits ...), particulièrement sur les cladodes (sortes de feuilles) et les fruits des oponces (figuiers de Barbarie). Les glochides remplacent ou complètent les épines et se situent comme ces dernières sur les aréoles (excroissances). Destinés à défendre la plante contre qui voudrait la croquer, ils sont très irritants pour la peau et difficiles à retirer.
Méthode de reproduction végétale consistant à faire pousser sur une plante hôte (porte-greffe) une autre plante (greffe) à partir d'un morceau de cette autre plante (greffon), en faisant se souder le bois du greffon avec celui du porte-greffe.Cette méthode, comme le marcottage et le bouturage, permet de reproduire une espèce à l'identique.
Plusieurs techniques de greffage existent dont les plus courantes sont la greffe en écusson, la greffe en fente ou la greffe en couronne.
Qualifie une plante dont certains sujets ne portent que des fleurs femelles, d'autres sujets ne portent que des fleurs hermaphrodites, mais aucun sujet ne porte de fleurs mâles, par exemple le Thym.(Photo de Victor M. Vicente Selvas sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CCO 1.0 Domaine public)
Qualifie une plante portant des fleurs avec les organes des deux sexes (étamines et pistil).
Du grec "helios" (le soleil) et "philos" (ami). Adjectif qualifiant des espèces végétales ayant de très importants besoins en lumière solaire pour se développer.(Photo de galahaan sur le site https://pixabay.com/ - Pas de licence . Usage libre.)
Qualifie une plante herbacée vivace (dont la partie aérienne disparaît durant la mauvaise saison) et dont le bourgeon persistant, au lieu de se trouver dans le sous-sol (dans la majorité des cas), se trouve au ras du sol, le plus souvent protégé du froid par les feuilles sèches de la saison précédente.
Qualifie une plante portant sur le même pied des feuilles de forme différentes (comme l'Eucalyptus gunnii).(Photo de sur le site www.flickr.com - Licence CC BY-NC-SA 3.0)
Qualifie un végétal ne portant aucun moyen de défense naturel comme des épines, des aiguillons ou des crochets.
Mot signifiant bébé donné aux rejets (formés de feuilles et de racines) qui apparaissent sur les hampes florales de certaines orchidées, et notammant chez le Dendrobium et le Phalaenopsis.
partie intérieure de l'écorce des végétaux, en contact avec le cambium, dans laquelle circule la sève qui alimente les divers organes (tiges, rameaux, bourgeons, feuilles, fleurs, fruits ...).
Qualifie une plante qui pousse accrochée sur ou dans les rochers, se nourrissant d'éléments trouvés dans l'eau de pluie, de mousses, d'éléments amenés par le vent, etc...
Formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes. Etabli sur des sols siliceux, il est l'équivalent, en plus dense, de la garrique qui pousse, elle, sur des sols calcaires. Il est composé de plantes herbacées, mais surtout d'arbustes et de petits arbres, souvent épineux, formant un fouillis parfois inextricable.
Méthode de multiplication des végétaux consistant à faire entrer en contact une tige avec un mélange terreux (soit par contact forcé avec le sol, soit en créant une poche aérienne emplie d'un terreau humide autour de la tige préalablement blessée) afin qu'elle s'y enracine. Plusieurs techniques existent: arquage au sol, buttage de la plante...(Photo de Pearson Scott Foresman sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CCO 1.0 Domaine public)
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Qualifie un végétal à feuillage caduc (ou les feuilles elles-mêmes) dont les feuilles sèchent à l'automne mais restent attachées aux rameaux tout l'hiver. C'est une particularité des Fagacées (hêtre, charme, chêne).
Désigne, dans les régions tempérées, une zone généralement alluviale de végétation herbacée située et représentant la transition entre une zone très humide (berges de cours d'eau, d'étang ...) et la forêt. La mégaphorbiaie est généralement peuplée de roseaux et de plantes herbacées vivaces hautes. Elle peut être innondée ponctuellement pendant une courte durée.
Qualifie une zone, un habitat d'humidité moyenne, ni très sec ni très humide, que l'on peut rencontrer aussi bien dans les régions tempérées que dans les régions subtropicales à tropicales du globe.()
Se dit d'une plante dont les besoins en eau sont modérés. Une telle plante, appelé "mésophyte", se situe entre une "hygrophyte" (dont les besoins en eau sont importants) et une "xérophyte" (qui se satisfait de zones arides).()
Qualifie une plante qui pousse, fleurit, produit des graines et meurt. Cette floraison intervient plus ou moins tard (4 années environ pour une broméliacée, 8 à 20 ans pour un agave). En supprimant les fleurs et de ce fait en empêchant la plante de faire des graines, on permet à une plante monocarpique de survivre.
Se dit d'une espèce végétale dont tous les individus portent les 2 sexes sur le même pied, mais sur des fleurs différentes, comme chez l'Aulne par exemple.
Qualifie un groupe comprenant l'espèce souche (ou ancêtre commun) et tous ses descendants, l'ensemble formant ainsi un "clade" (selon Hennig).
Dans le cladogramme ci-dessous, chaque ligne représente un clade (ou groupe monophylétique), chaque intersection (que l'on appelle "noeud") représente l'ancêtre commun. Au plus il y a de noeuds entre 2 groupes monophylétiques, au plus la parenté existant entre eux est éloignée.
Substance végétale gélatineuse formée de polysaccharides qui gonfle au contact de l'eau.(Photo de Peter Dlouhy sur le site https://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0 ou GFDL - Plus d'informations sur le site https://fr.wikipedia.org)
Qualifie un végétal portant sur ses racines des mycorhizes (excroissances ou filaments assurant entre la plante et un champignon une relation de symbiose).
Qualifie un mode de dissémination des graines lorsque cette dernière est réalisée par des fourmis.
Qualifie une plante qui abrite une colonie de fourmis. Ces dernières entreposent leurs réserves de nourriture dans la plante qui, généralement, en absorbe une partie.
Toute personne physique ou morale versée dans le domaine agricole, horticole ou sylvicole (paysan, agriculteur, établissement public ou privé) ayant produit par hasard ou par sélection volontaire un cultivar.
Depuis le milieu du XX° siècle, l'obtenteur est protégé par un COV (Certificat d'Obtention Végétale) contre la copie (reproduction) non autorisée moyennant une rétribution.
Dans le domaine de la rose, l'obtenteur est appelé "rosiériste" (ne pas confondre avec le "pépiniériste" qui reproduit le cultivar pour la vente moyennant le paiement de royalties à l'obtenteur de ce dernier).
(Photo non privée de Pierre Joseph Orard "vers 1930" sur le site https://gw.geneanet.org - Licence CCO 1.0 Domaine public)
Qualifie soit des feuilles disposées de façon opposée le long d'un rameau, soit une fleur ou une inflorescence, une vrille, un fruit ou une infrutescence disposé(e) à l'opposé d'une feuille le long du rameau.
Qualifie ou désigne une plante qui ne pousse qu'en colline et en montagne. Le terme est souvent suivi du nom de la zone concernée (l'Ancolie des Alpes est une plante orophyte ainsi qu'un orophyte alpin).
Qualifie un organe végétal (tige, feuille, fleur, fruit) couvert de papilles, c'est-à-dire de petites rugosités ou excroissances coniques ou hémisphériques.
Qualifie un groupe (animal ou végétal) quand il ne rassemble pas tous les descendants d'un ancêtre commun, contrairement à un groupe monophylétique qui comprend l'ancêtre commun et tous ses descendants.()
C'est la production de fruits sans fécondation d'ovules.
Le fruit se forme comme si la fécondation avait eu lieu, mais soit il ne contient pas de graine, soit les graines sont stériles.
Mode de reproduction végétale (et animale) caratérisée par le développement d'un embryon sans fécondation mâle, que l'on rencontre notamment chez certaines plantes (pissenlit, houblon, chanvre, ortie..), particulièrement chez les hybrides.
Qualifie une plante dont les fleurs présentent plusieurs sexes (hermaphrodites (=bisexuées), unisexuées mâles, unisexuées femelles). On distingue 4 groupes:
- les plantes polygames monoïques mâles (fleurs bisexuées et fleurs unisexuées mâles sur le même pied),
- les plantes polygames monoïques femelles (fleurs bisexuées et fleurs unisexuées femelles sur le même pied),
- les plantes polygames dioïques mâles (fleurs bisexuées sur un pied, fleurs bisexuées et fleurs unisexuées mâles sur un autre pied),
- et les plantes polygames dioïques femelles (fleurs bisexuées sur un pied, fleurs bisexuées et fleurs unisexuées femelles sur un autre pied).
Plante ligneuse ou herbacée pourvue d'un système racinaire, décapitée pour recevoir un greffon (ou épibiote, fragment prélevé sur une autre plante en vue de multiplier cette dernière).
Le recours au porte-greffe permet de procurer à une plante ne pouvant pas se développer dans un type de sol ne lui convenant pas (calcaire ou trop humide par exemple) la possibilité d'utiliser le système racinaire du porte-greffe qui y est, lui, bien adapté.
La carnivorité absolue d'un végétal repose sur 3 conditions : d'abord il doit attirer, capturer et digérer ses proies (généralement des insectes), ensuite il doit en tirer un profit direct (sa croissance doit en dépendre), enfin il doit sécréter des enzymes pour effectuer cette digestion. Une plante "protocarnivore" satisfait aux 2 premières conditions, mais pas à la troisième puisque la "digestion" des proies est opérée par des bactéries présentes dans l'eau, comme chez l'Heliamphora.
Se dit lorsque la pilosité d'une plante est très peu visible.()
Qualifie un organisme (végétal, graine) qui a la propriété de résister au feu. Par extension, désigne par exemple une graine qui a besoin de l'action du feu pour induire son processus de germination.(nom masculin): Végétal capable de résister au feu.
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Formation végétale installée le long des cours d'eau sur une largeur de 25 à 30 mètres sur des zones inondables ou non / ou qualifie la végétation qui y est installée (une forêt ripisylve).
Qualifie un végétal qui pousse dans les décombres.
Qualifie une plante qui pousse accrochée sur ou dans les rochers, se nourrissant d'éléments trouvés dans l'eau de pluie, de mousses, d'éléments amenés par le vent, etc...
Qualifie une plante non chlorophylienne qui ne se nourrit pas de matière minérale, comme le font la majorité des végétaux, mais de matière organique morte ou en décomposition.A ne pas confondre avec une plante parasite qui se nourrit aux dépens de son hôte, ou une plante épiphyte qui se nourrit indépendamment de l'hôte qui l'accueille.
(Photo de Bernd Haynold sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY 3.0 ou CC BY-SA 3.0 ou GFDL)
Qualifie une plante qui vit sur les rochers ou parmi les rochers..jpg){kind=link}
qualifie un organe végétal écailleux, membraneux, mince, sec et transparent ou tout au moins translucide. Plus généralement, qualifie une partie membraneuse, desséchée et translucide d'un végétal.
Qualifie une plante (comme le pin ou l'olivier) qui présente des feuilles dures et épaisses qui, en limitant leur transpiration, lui permettent de s'adapter à des conditions climatiques arides.
Opération qui consiste à lever la dormance d'une graine (période pendant laquelle les processus vitaux sont ralentis) en vue de sa germination future. La stratification peut être chimique puisque l'opération consiste à fragiliser l'enveloppe protectrice de la graine (tégument). En général, on expose les graines en couches (strates) dans du sable humide et au froid pendant un temps plus ou moins long avant le semis.A ne pas confondre la "vernalisation" qui est le phénomène biologique avec la "stratification" qui est la technique mise en oeuvre.
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Hérissé de poils courts et raides.
Association intime et durable entre 2 ou plusieurs organismes (appelés "symbiotes") appartenant à des espèces différentes, dans le principe du gagnant/gagnant pour les différents organismes. Le symbiote le plus gros est appelé "hôte".
Certains considèrent, à raison d'après moi, que cette association a un caractère obligatoire, chaque organisme ne pouvant vivre sans le (ou les) autres.
La symbiose peut être de 2 types : si le symbiote vit à la surface de l'hôte (c'est à dire dans l'espace intercellulaire), on parle d'"ectosymbiose", s'il vit dans l'espace intracellulaire (à l'intérieur de la cellule), on la nomme "endosymbiose".(Photo de Stan Shebs sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0 ou GFDL - voir aussi ICI .)
Terme botanique de biologie et de systématique marqué "var." désignant un rang taxonomique directement inférieur à celui d'espèce.
Le végétal ainsi qualifié est d'origine naturelle, il diffère de l'espèce dont il descend par une ou plusieurs caractéristiques minimes (comme la couleur), en dehors de toute considération de zone de localisation.
Quand le végétal représente une population géographiquement séparée, on parle de "sous-espèce", classée botaniquement juste au-dessous de l'espèce, au même rang que la variété.
Quand le végétal est issu de manipulations humaines telles qu'hybridation ou clonage, il est qualifié de "cultivar" dans le cadre du "Code international pour la nomenclature des plantes cultivées".
Phénomène biologique aboutissant à la levée de la dormance d'une graine en vue de sa germination, grâce à l'action conjointe de l'humidité et du froid. A ne pas confondre avec le "forçage" qui consiste à faire pousser une plante hors de son cycle saisonnier normal, ni avec la "stratification" ou la "scarification" qui sont les techniques utilisées pour réaliser la vernalisation.
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Qualifie un végétal adapté aux milieux secs, ayant développé des structures et (ou) des stratégies lui permettant d'économiser (pin, olivier), de puiser profondément dans le sol (plantes à racines pivotantes), de stocker dans ses tissus (plantes succulentes) ou de recueillir dans ses feuilles (broméliacées) l'eau nécessaire à sa survie. Les plantes xérophytes se rencontrent donc dans des milieux complètement différents (aussi bien dans les déserts de pierres que dans la canopée des forêts équatoriales).
Qualifie un mode de dispersion des graines dans lequel les animaux jouent un rôle actif, soit en les transportant dans leur pelage, soit pour les avoir ingérées.()