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Les genres
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Tarenaya
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Le genre
Tarenaya est créé en 1838 par
Constantine Samuel Rafinesque afin d'y insérer, depuis le genre
Cleome, l'espèce
spinosa. Toutefois, ce naturaliste loufoque n'est pas pris au sérieux par ses pairs et ce genre n'est plus reconnu jusqu'en ... 2007 ! Cette année-là, le botaniste et généticien
Hugh Hellmut Iltis affecte de nouveau au genre
Tarenaya, outre l'espèce
spinosa, les espèces
cordobensis, hassleriana, parviflora et
tucumanensis, ainsi que 2 nouvelles espèces découvertes au Brésil,
curvispina et
pernambucensis. A ce jour, 33 espèces peupleraient le genre
Tarenaya, 32 originaires d'Amérique tropicale, une seule provenant d'Afrique tropicale occidentale.
Le critère principal différenciant les genres
Tarenaya et
Cleome est la présence chez le premier d'épines sur le
pétiole des feuilles et à la base de ce dernier, en lieu et place de
stipules.
Je n'ai pas trouvé l'origine étymologique du mot "Tarenaya", ni de nom vernaculaire français ou anglo-saxon, aussi appelerai-je , en attendant mieux, ce genre et ses espèces "Cléomes".
Ce sont principalement des plantes herbacées, annuelles ou vivaces à feuillage caduc, rarement des arbustes, hautes de 60 centimètres à 1,50 mètre.
Leurs tiges sont peu à très ramifiées, glabres ou à poils glanduleux. Leurs feuilles
digitées, disposées de façon alterne et spiralée, présentent à la base de leur pétiole 2 épines (en guise de stipules), le pétiole étant lui-même très souivent épineux.
Les
folioles lancéolées à oblancéolées composant le
limbe de leurs feuilles, au nombre de 3 à 7, sont courtement pétiolés et présentent un contour entier ou
serreté, un
apex aigu et une nervation
pennée.
Les espèces du genre
Tarenaya sont des plantes
hermaphrodites dont la floraison a lieu en été.
Leurs fleurs
zygomorphes et
tétramères sont réunies en
racèmes terminaux très décoratifs (quelquefois
axillaires).
Elles sont constituées de 4 sépales égaux, de 4 pétales blancs ou roses égaux regroupés dans le haut de la fleur et de 6 étamines. Le court pistil, porté par un
gynophore, est constitué d'un seul
carpelle abritant un ovaire
supère. Leurs fruits
déhiscents allongés sont des
capsules ressemblant à des
siliques contenant de 10 à 40 graines
réniformes.
Quelques espèces de Tarenaya :
-
Tarenaya cordobensis
-
Tarenaya curvispina
-
Tarenaya hassleriana (Cléome de Hassler)
-
Tarenaya parviflora
-
Taraneya pernambucensis
-
Tarenaya spinosa (Cléome épineuse)
-
Tarenaya tucumanensis
Classification phylogénétique APG III |
Règne |
Archéplastides |
Clade |
Angiospermes |
Clade |
Dicotylédones vraies |
Clade |
Noyau des Dicotylédones vraies |
Clade |
Rosidées |
Clade |
Malvidées |
Ordre |
Brassicales |
Famille |
Cléomacées |
Genre |
Tarenaya |
Classification de Cronquist |
Règne |
Plantae |
Sous-règne |
Viridiplantae |
Division |
Magnoliophyta |
Classe |
Magnoliopsida |
Sous-classe |
Diléniidées |
Ordre |
Capparales |
Famille |
Capparacées |
Genre |
Cleome |
Dernière mise à jour du site le 02 mars 2024
Page créée le 01 avril 2018 / modifiée le 19 novembre 2020