La
Rubia peregrina (Garance voyageuse) est une espèce végétale appartenant à la famille des Rubiacées (
sous-famille des Rubioïdées, tribu des Rubiées ) originaire d'Europe méridionale et occidentale jusqu'eu Irlande, et d'Afrique du nord.
Son nom spécifique vient du latin "peregrinus" qui signifie "étranger", ce qui veut dire en d'autres termes "qui vient d'ailleurs, qui a voyagé", sens repris par son nom français "Garance voyageuse", du fait de sa propriété qui consiste à s'agripper au pelage des animaux qui ainsi dispersent les graines de la plante (dispersion
zoochore).
La Garance voyageuse est pour ainsi dire la version sauvage de la Garance des teinturiers (
Rubia tinctorum) qui a été largement cultivée pour la couleur rouge extraite de ses racines.
On rencontre la Garance voyageuse dans les fourrés, les bois et les haies au sud et au sud-est de la Grande-Bretagne et en Irlande ainsi que dans l'ouest et le sud de la France.
Toxicit�: Plante non toxique mais fruits toxiques
C'est une plante herbacée vivace à feuillage persistant, grimpante ou rampante, longue de 50 centimètres à 1,50 mètre.
Etablie sur une souche
rhizomateuse de couleur jaune, elle présente des tiges coriaces, pleines, quadrangulaires et ramifiées, hérissées sur ses arêtes de crochets dirigés vers le bas.
Ses feuilles sont disposées par 4 à 6 en
verticilles le long de ces tiges. Elles sont de couleur vert foncé brillant, rugeuses et râpeuses, avec un contour et une nervure médiane également pourvus de crochets. Elles sont
sessiles, de forme ovale à elliptique, leur
apex est aigu.
Caractéristiques de la feuille:
- disposition: verticillée
- forme : ovale
- contour : dentelé
- nervure : médiane seule
Soins particuliers :
Sol drainant et sec, acide à calcaire, même pauvre en azote.
Bonne rusticité. Exposition ensoleillée de préférence.
La Garance voyageuse fleurit de la fin du printemps à l'été (de mai à juillet).
Ses minuscules fleurs
actinomorphes étoilées de couleur vert jaunâtre à blanc crème sont réunies en
cymes bipares
axillaires et terminales. Elles sont constituées d'un
calice gamosépale difficile à distinguer et disparaissant après la fécondation des fleurs
hermaphrodites, d'une
corolle gamopétale s'ouvrant en 5
lobes lancéolés plus ou moins
récurvés, et de 5 étamines alternes avec les lobes de la corolle.