Photo de Steve Hurst sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CCO 1.0 Domaine public

Le genre Acorus (Acore) compte, d'après NCBI, 7 espèces végétales monocotylédones appartenant à la famille des Acoracées dont il est l'unique genre. Son nom vient du grec "Akoron", une plante médicinale décrite par Dioscoride comme similaire à un iris.

D'abord incorporé dans la famille des Acoracées décrite en 1820, le genre Acorus a systématiquement été ensuite rattaché à la famille des Aracées jusqu'en 1998 quand la classification phylogénétique APG a démontré des différences ADN qui ont justifié son retour dans la famille des Acoracées et la création de l'ordre des Acorales pour bien mettre fin à son errance.

Originaires d'Amérique du nord et de l'Asie du nord et de l'est, les acores se sont naturalisés en Asie du sud et en Europe à partir d'anciennes cultures, probablement pour les propriétés aromatiques et médicinales de leurs racines.

Photo de Stefan. lefnaer sur le site http://commons.wikimedia.org - Licence CC BY-SA 3.0

Les acores sont des plantes herbacées vivaces à feuillage persistant, hautes de 30 centimètres à 1 mètre environ.

Ce sont des plantes semi-aquatiques des marais établies sur un rhizome immergé grâce à un aérenchyme.

Ce rhizome, comme le reste de la plante, est aromatique. On en tire des distillats destinés à la parfumerie et à la médecine.

Leurs feuilles généralement vertes ne sont pas pétiolées. Elles sont emboîtées sur 2 rangs les unes dans les autres (distiques), rappelant la disposition du feuillage des iris. En forme de glaives (lancéolées), elles sont linéaires et longues de 30 centimètres à 1 mètre. Leur contour est entier, leur nervation est parallèle et leur apex est acuminé.

Photo de Gilles Ayotte sur le site CC BY-SA 3.0">

Les acores sont des plantes hermaphrodites dont la floraison intervient en été, de juin à août.

Leurs fleurs sont petites et de ce fait très discrètes, réunies en inflorescences cylindriques dressées ressemblant à des épis que l'on appelle spadices. La tige foliacée sur laquelle le spadice est inséré pourrait rappeler la spathe des Aracées mais ni n'entoure ni ne protège ce spadice.

Ces petites fleurs trimères et actinomorphes sont constituées de 6 tépales uniformes et de 6 étamines libres et fertiles disposées en 2 verticilles. Le pistil est formé par 3 carpelles soudés délimitant un ovaire supère à 3 loges. Leurs fruits bruns à rougeâtres sont des capsules en forme de pyramides inversées.