Photo de Joao Medeiros sur le site www.flickr.com - Licence CC BY 3.0

Le genre Cedrela (Cédrèle) compte, selon le "site APG", 8 espèces végétales dicotylédones (7 d'après "Wikipedia", 20 selon "NCBI", 17 selon "The Plant List") appartenant à la famille des Méliacées (sous-famille des Cédréloïdées) originaires des régions tropicales et subtropicales américaines, du sud du Mexique à l'Amérique centrale et aux Antilles au nord de l'Argentine.

Certaines espèces non américaines ayant appartenu à ce genre ont été déplacées dans le genre Toona, comme notamment la Cedrela sinensis (aujourd'hui Toona ciliata) par le botaniste bavarois Max Joseph Roemer en 1843.

Les cédrèles se rencontrent sur des sols drainants à prédominance calcaire des forêts primaire et secondaire jusqu'à 1200 mètres d'altitude. Ils tolèrent une certaine sécheresse une fois établis mais préfèrent les zones où les précipitations sont abondantes.

Ils sont particulièrement connus et largement exploités pour leur bois très apprécié de couleur rouge, ce qui menace, comme pour les autres "acajous", leur pérennité à l'état sauvage.

Photo de Mateo Hernandz Schmidt sur le site https://www.inaturalist.org - Licence CC BY-NC-SA 3.0

Ce sont des arbres à feuillage persistant (caduc dans les zones qui connaissent une saison sèche) hauts de 15/20 mètres à 40/50 mètres.

Leur tronc est recouvert d'une écorce fissurée brun grisâtre à brun rougeâtre à l'extérieur, brun rosâtre à l'intérieur. Leur houppier, dont l'écorce des jeunes branches est lenticellée, est arrondi.

Les rameaux portent de façon alterne des feuilles pétiolées paripennées de couleur verte composées de 5 à 15 paires de folioles ovales à oblongues lancéolées de façon opposée insérées sur un rachis glabre à légèrement poilu, et dont le contour est entier, la nervation pennée et l'apex acuminé.

Photo de Mauro Halpern sur le site www.flickr.com - Licence CC BY 3.0

Les cédrèles sont des plantes monoïques fleurissant, selon les espèces, entre septembre et février.

Leurs petites fleurs parfumées actinomorphes et pentamères, semblables qu'elles soient mâles ou femelles, sont réunies en grandes panicules (50 centimètres) terminales très ramifiées et pendantes.

Elles sont constituées d'un calice cupuliforme, de 5 pétales libres soudés à la base à un androgynophore portant 10 étamines libres et un ovaire supère, peu développé sur les fleurs mâles, surmonté d'un style court terminé par un stigmate en forme de disque. Leurs fruits ovoïdes, déhiscents par 5 valves, sont des capsules ligneuses lenticellées contenant de nombreuses graines ailées brun pâle.