Photo de Forest & Kim Starr sur le site http://www.starrenvironmental.com - Licence CC BY 3.0

Le genre Gardenia (Gardénia) compte actuellement, semble-t-il, après avoir été beaucoup plus étendu, et suite à différentes refontes phylogénétiques de sa famille et notamment en 2014, environ 140 espèces végétales dicotylédones appartenant à la famille des Rubiacées (sous-famille des Ixoroïdées, tribu des Gardéniées) originaires des régions tropicales d'Afrique, d'Asie, d'Australie, de Madagascar et des îles de l'océan pacifique.

Il doit son nom au naturaliste britannique John Ellis, approuvé par Carl von Linné en hommage à Alexander Garden, un naturaliste et botaniste écossais ayant, comme John Ellis, occupé des fonctions en Amérique et correspondu avec Linné.

Photo de Günter Baumann (http://www.westafricanplants.senckenberg.de) sur le site http://eol.org - Licence CC BY-NC-SA 3.0

Les gardénies sont des arbustes et de petits arbres à feuillage persistant, hauts de 1 à 15 mètres.

Leurs tiges (ou troncs) ramifiés présentent une écorce grise. Les rameaux portent à leur extrémité des feuilles disposées de façon opposée, parfois verticillée par 3 ou 4.

Ces feuilles coriaces, vert brillant sur le dessus, ont une forme ovale. Elles sont courtement pétiolées, le limbe a un contour entier, une nervation pennée marquée qui leur donne parfois un aspect gaufré, et un apex obtus ou aigu.

Photo de Forest & Kim Starr sur le site http://www.starrenvironmental.com - Licence CC BY 3.0

Ce sont des plantes hermaphrodites fleurissant entre mai et octobre, encore plus longuement dans leur habitat naturel.

Leurs fleurs, chez certaines espèces, dégagent un parfum envoûtant qui est à l'origine du succès très rapide que ces plantes on rencontré. Blanches dans leur grande majorité, elles sont terminales ou axillaires.

Elles sont actinomorphes et constituées d'un calice gamosépale à 5 dents et d'une corolle infundibuliforme à tube plus opu moins long et s'ouvrant en 5 à 9 lobes étalés en étoile, parfois même récurvés. Les étamines sont réduites à 5 anthères sessiles, l'ovaire infère compte 2 loges (rarement 4).

Leurs fruits sont des baies, comestibles chez certaines espèces.