Photo de Valter Jacinto sur le site www.flickr.com - Licence CC BY-NC 3.0

Le genre Narcissus (Narcisse) compte une bonne centaine d'espèces végétales monocotylédones appartenant à la famille des Amaryllidacées (sous-famille des Amaryllidoïdées, tribu des Narcissées) originaires pour la plupart du pourtour méditerranéen (de l'Espagne à la Grèce, à la Turquie et à l'Afrique du nord), mais aussi d'Europe centrale, du Moyen-Orient jusqu'à la Russie et à l'est de la Sibérie ainsi qu'à l'est de la Chine.

Dans la classification de Cronquist, ce genre se trouve dans la famille des Liliacées.

Son nom serait d'origine persane "nargesse" (l'oeil). Une autre origine supposée fait état du grec "narké" qui signifie "qui endort", rapport au parfum entêtant des fleurs. Enfin, la mythologie explique pour sa part que "Narcisse", l'un des plus beaux hommes de Grèce, a été puni par les dieux (pour avoir rejeté par vanité l'amour pour lui de la nymphe des eaux "Echo") qui le statufièrent en plante alors qu'il contemplait amoureusement sa propre image dans l'eau. La plante porterait donc ce nom à cause de ses fleurs inclinées vers les points d'eau.

Photo de Heather Katsoulis sur le site www.flickr.com - Licence CC BY-SA 3.0

Les narcisses sont des plantes herbacées bulbeuses à feuillage caduc hautes de 15 à 50 centimètres.

Leurs bulbes souvent en forme de poire donnent naissance à des rosettes de feuilles radicales, linéaires, plus ou moins larges et canaliculées, généralement d'un joli vert foncé.

Le contour de ces feuilles est entier, la nervation est parallèle et l'apex est pointu.

Lorsque l'on sectionne ces feuilles, une substance visqueuse et gélatineuse s'en écoule, comme du coeur des tiges florales ou des bulbes.

Attention, toutes les parties du narcisse sont toxiques.

Photo de Mike Ireland sur le site http://calphotos.berkeley.edu - Licence CC BY-NC 3.0

Ce sont des plantes hermaphrodites qui fleurissent au printemps (à l'automne pour de rares espèces).

Leurs fleurs, au pédoncule coudé et replié vers le sol, blanches ou jaunes, sont solitaires ou groupées au sommet de leurs tiges florales dressées et aphylles. Elles dégagent un parfum puissant utilisé par les parfumeurs.

La particularité de ces fleurs est de présenter, outre le périgone formé des 6 tépales, classique des amaryllidacées, une deuxième corolle souvent plus petite (mais parfois longue et large), gamopétale, au contour crénelé, prolongeant un tube issu du pédoncule et entourant les étamines, de même couleur ou de couleur différente, que l'on appelle communément "couronne" ou "paracorolle".

L'ovaire est infère et le fruit une capsule loculicide à 3 loges.